RESTONS EN COMMUNION

Chers amis, chaque jour de la Semaine Sainte, nous vous invitons à lire l’Évangile, à le méditer avec un chant et à l’approfondir avec une réflexion franciscaine. Que cette humble initiative nous permette d’être davantage en communion. Très belle montée vers Pâques ! Nous prions pour la santé de tous. Paix et Bien.

Évangile de la passion selon saint matthieu

[…l’intégralité de l’Évangile disponible ici… Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ; et ils restaient là, assis, à le garder. Au-dessus de sa tête ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. » Alors on crucifia avec lui deux bandits, l’un à droite et l’autre à gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient : « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! » De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant : « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Il est roi d’Israël : qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui ! Il a mis sa confiance en Dieu. Que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime ! Car il a dit : “Je suis Fils de Dieu.” » Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.
À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éli, Éli, lema sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! » Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ; il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire. Les autres disaient : « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. » Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit. Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas ; la terre trembla et les rochers se fendirent. Les tombeaux s’ouvrirent ; les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent, et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la Ville sainte, et se montrèrent à un grand nombre de gens. À la vue du tremblement de terre et de ces événements, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, furent saisis d’une grande crainte et dirent : « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! »

prenons LE TEMPS d’écouter ce chant

Voici celui qui vient au Nom du Seigneur, Acclamons notre Roi, Hosanna ! Voici celui qui vient au Nom du Seigneur, Acclamons notre Roi, Hosanna !

Voici celui qui vient

par Communauté de l'Emmanuel

« NE FUYONS PAS NOTRE CONDITION HUMAINE »

Le mercredi des Cendres, premier jour du Carême, nous avons écouté à la messe le récit des tentations de Jésus au désert. Il fut tenté par Satan qui lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, dis que  ces pierres deviennent des pains », et ensuite: « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas (du pinacle du Temple)… »  Si tu es Fils de Dieu, montre-le, prouve-le, profites en, tu peux le faire ! A cette dernière tentation, Jésus a répondu : « Il est encore écrit: tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu. »

Jésus, au long de sa vie publique, a souvent été tenté par les scribes et les pharisiens. Par exemple, en 12,38: « Maître, nous désirons que tu nous fasses voir un signe. » Ils veulent voir un signe qui exprime et justifie l’autorité de Jésus. Jésus refuse de donner ce signe. Un tel signe, par lequel Jéus se serait imposé, ne respecterait pas la liberté de ses auditeurs.

Dans le récit de la Passion, Jésus, sur la Croix, est de nouveau tenté: Les passants lui disent : « Sauve-toi toi-même si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! » Les grands-prêtres, les scribes et les anciens disent: « Il en a  sauvé d’autres et il ne peut se sauver lui-même !…Que Dieu le délivre maintenant, s’il s’intéresse à lui! Il a bien dit: Je suis Fils de Dieu! » Les brigands crucifiés avec lui l’outrageaient de la sorte.

Qu’il donne un signe de sa puissance! Qu’il échappe à la condition humaine! Il est Fils de Dieu, qu’il le montre, qu’il en profite !

Devant le Sanhédrin, le grand-prêtre dit à Jésus: « Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si c’est toi qui es le Christ, le Fils de Dieu. » Jésus lui  répond : « C’est toi-même qui l’a dit !… » C’est à toi de le dire.

Après la mort de Jésus, « le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus furent saisis d’une grande crainte… » C’est la crainte que ressent tout homme en face de Dieu, une crainte révérentielle. « Ils dirent : Vraiment, celui-ci était  Fils de Dieu ! » Il l’était en vérité quand il donnait sa vie: « Ceci est mon corps livré pour vous. Ceci est mon sang versé pour vous », quand il priait son Père à Gethsémani : « non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux, » quand il rejetait toute violence, quand il supportait les coups et les insultes… »

Nous sommes tentés, nous désirons quelquefois fuir notre condition humaine, nous voulons que Dieu se manifeste et montre sa puissance. Jésus nous a montré le chemin pour que nous le suivions sur ses traces. Nous nous rapprochons de Dieu quand nous assumons pleinement notre condition humaine et quand nous mettons en Lui notre confiance. Sa puissance est la puissance de l’Amour, et le signe qu’il nous donne, c’est sa Résurrection. 

Fr.Hugues Roquette, ofm

en communauté en Orsay

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