RESTONS EN COMMUNION
Évangile de la passion selon saint matthieu
prenons LE TEMPS d’écouter ce chant
Voici celui qui vient au Nom du Seigneur, Acclamons notre Roi, Hosanna ! Voici celui qui vient au Nom du Seigneur, Acclamons notre Roi, Hosanna !
Voici celui qui vient
« NE FUYONS PAS NOTRE CONDITION HUMAINE »
Le mercredi des Cendres, premier jour du Carême, nous avons écouté à la messe le récit des tentations de Jésus au désert. Il fut tenté par Satan qui lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains », et ensuite: « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas (du pinacle du Temple)… » Si tu es Fils de Dieu, montre-le, prouve-le, profites en, tu peux le faire ! A cette dernière tentation, Jésus a répondu : « Il est encore écrit: tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu. »
Jésus, au long de sa vie publique, a souvent été tenté par les scribes et les pharisiens. Par exemple, en 12,38: « Maître, nous désirons que tu nous fasses voir un signe. » Ils veulent voir un signe qui exprime et justifie l’autorité de Jésus. Jésus refuse de donner ce signe. Un tel signe, par lequel Jéus se serait imposé, ne respecterait pas la liberté de ses auditeurs.
Dans le récit de la Passion, Jésus, sur la Croix, est de nouveau tenté: Les passants lui disent : « Sauve-toi toi-même si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! » Les grands-prêtres, les scribes et les anciens disent: « Il en a sauvé d’autres et il ne peut se sauver lui-même !…Que Dieu le délivre maintenant, s’il s’intéresse à lui! Il a bien dit: Je suis Fils de Dieu! » Les brigands crucifiés avec lui l’outrageaient de la sorte.
Qu’il donne un signe de sa puissance! Qu’il échappe à la condition humaine! Il est Fils de Dieu, qu’il le montre, qu’il en profite !
Devant le Sanhédrin, le grand-prêtre dit à Jésus: « Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si c’est toi qui es le Christ, le Fils de Dieu. » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’a dit !… » C’est à toi de le dire.
Après la mort de Jésus, « le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus furent saisis d’une grande crainte… » C’est la crainte que ressent tout homme en face de Dieu, une crainte révérentielle. « Ils dirent : Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! » Il l’était en vérité quand il donnait sa vie: « Ceci est mon corps livré pour vous. Ceci est mon sang versé pour vous », quand il priait son Père à Gethsémani : « non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux, » quand il rejetait toute violence, quand il supportait les coups et les insultes… »
Nous sommes tentés, nous désirons quelquefois fuir notre condition humaine, nous voulons que Dieu se manifeste et montre sa puissance. Jésus nous a montré le chemin pour que nous le suivions sur ses traces. Nous nous rapprochons de Dieu quand nous assumons pleinement notre condition humaine et quand nous mettons en Lui notre confiance. Sa puissance est la puissance de l’Amour, et le signe qu’il nous donne, c’est sa Résurrection.
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