RESTONS EN COMMUNION

Chers amis, chaque jour de la Semaine Sainte, nous vous invitons à lire l’Évangile, à le méditer avec un chant et à l’approfondir avec une réflexion franciscaine. Que cette humble initiative nous permette d’être davantage en communion. Très belle montée vers Pâques ! Nous prions pour la santé de tous. Paix et Bien.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 26,14-25.

En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la  Pâque avec mes disciples.” » Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »

prenons LE TEMPS d’écouter ce chant

La nuit qu’il fut livré, le Seigneur prit du pain;
En signe de sa mort, le rompit de sa main: Ma vie, nul ne la prend,
Mais c’est moi qui la donne,
Afin de racheter tous mes frères humains.
Après qu’il eut soupé pour la dernière fois,
S’offrit comme victime au pressoir de la
Croix: Mon sang, versé pour vous, est le sang de l’
Alliance; Amis, faites ceci en mémoire de moi.
Et nous, peuple de Dieu, nous en sommes témoins:
Ta mort, nous l’annonçons par ce pain et ce vin.

Jésus ressuscité, ton Église t’acclame,
Vainqueur, passé du monde à la gloire sans fin!
Tu viens revivre en nous ton mystère pascal:
Éteins en notre chair le foyer de tout mal.
Nous sommes tes sarments, Sainte Vigne du Père:
Fais-nous porter du fruit pour le jour triomphal.
Seigneur, nous attendons ton retour glorieux:
Un jour tu nous prendras avec toi dans les cieux.
Ton Corps est la semence de vie éternelle:
Un jour tu nous prendras à la table de Dieu

LA NUIT QU'IL FUT LIVRÉ

par Ensemble vocal l'Alliance, Marie Pelletier, Jean-Laurent Crevel, Bertrand Laguette

BRANCHONS-NOUS SUR DIEU DANS L’ACTION DE GRâces

En cette période de confinement, plus encore qu’en temps normal, les textes de ce jour ont un relief particulier. Si nous les avons entendus dimanche dernier, nous sommes invités à les intérioriser aujourd’hui.

Le texte d’évangile nous prépare à la fête de demain avec ses suites dramatiques : le dernier repas qui sera suivi de l’agonie à Gethsémani et de la trahison de Judas conduisant à la Passion de Jésus.

Le 3e chant du Serviteur souffrant d’Isaïe nous fait entrer directement dans la mise en accusation de Jésus et l’expression du mépris qu’il eut à endurer de la part des soldats et de la foule. Mais Jésus, endossant la mission que son Père lui a confié, était prêt à aller jusque-là, lui qui chaque matin et parfois même la nuit, se mettait en relation avec son Père dans la prière où il puisait la compassion qu’il exerça durant sa vie à l’égard des malades de toutes sortes, comme nous le voyons à travers l’évangile, afin de les guérir physiquement et intérieurement, en signe de l’avènement du Royaume déjà là et non encore accompli.

La mission qu’à sa suite nous sommes appelés à accomplir, c’est de nous mettre comme lui à l’écoute des hommes et des femmes de notre temps dans les épreuves qu’ils traversent, et à leur apporter le réconfort d’une parole, d’un geste, d’un signe d’amitié: écouter, contempler et réconforter. Les moyens modernes de communication nous permettent de le vivre aisément si, à l’écoute de Dieu dans la prière, à l’écoute des actes de bravoure multiples dont nous sommes informés, nous nous branchons sur Dieu dans l’Action de grêces, dans la louange et l’intercession pour apporter à notre tour, en serviteur, la parole de réconfort attendue par celui qui n’en peut plus.

Fr. Jean-Baptiste Auberger, ofm

en communauté à Strasbourg

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